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Cher Loustic

Non-Introduction

Ils sont de retour… Qui ça ? Les beaux jours ! Et le plus suspect dans tout ça c’est qu’ils reviennent tous les ans, à peu près à la même période. Un piège ? Sans doute ! Un complot ? Nous verrons…

Je vais t’épargner un long paragraphe introductif car tu n’as pas attendu cet article pour t’apercevoir que les jours rallongent (à contrario des vêtements), les bourgeons bourgeonnent, les fleurs fleurissent, les papillons papillonnent et les plagistes plagient.

Présentation de la cible

Les touristes hollandais se préparent… En douce, ils ourdissent de concert et dans le secret le plus absolu un complot visant à rendre aveugles tous ceux qui auront le malheur de les croiser sur les nombreuses stations balnéaires où ils sévissent. A l’heure qu’il est ils éculent tous les magasins du Pays de Van Gogh à la recherche du bermuda qui fera sensation et qui par bonheur (pour eux) s’accordera avec leur duo gagnant : paire de sandales et chaussettes.

Afin de ne pas passer pour l’un d’eux nous allons passer en revue les éléments qui font de l’été une saison pas comme les autres – parce qu’on ne peut pas appliquer sans comprendre – et nous te partagerons l’essentiel des choses à savoir pour réussir tes tenues de la cave au grenier.

Les contraintes

J’ai écrit les contraintes mais j’aurais plutôt dû écrire la contrainte en réalité. Le seul gouvernail qui vaille durant cette saison c’est la météo. Et plus précisément la valeur indiquée par le mercure. Ce gain de degré parfois extrême a pour conséquence de drastiquement diminuer le nombre de pièces que tu peux porter car, instinct de survie oblige, la superposition (ou layering en langage de pro) reviendrait à jouer un jeu dangereux.

Les vêtements pas ordinaires (car on a peu de pièces alors il faut y aller)

Quand tu es amené à composer une tenue avec uniquement 2 ou 3 vêtements, tu comprends facilement que leur sélection n’en devient que plus importante. C’est comme si tu devais faire un discours avec seulement une dizaine de mots. Pour en dire beaucoup avec peu, il faut opérer une sélection méticuleuse. Place à des pièces fortes avec des coupes travaillées, des textures ambitieuses et des couleurs téméraires.

On te propose une liste de quelques vêtements qui vont te permettre de t’amuser et de sortir du train train jean baskets :

La chemisette 

Le débardeur

Le pantalon en lin

Les couleurs en été

Je vais te donner une astuce qui, lorsque je l’ai trouvée, m’a probablement autant secoué que Thomas Edison lorsqu’il a découvert l’ampoule.

La meilleure source d’inspiration que tu puisse trouver pour l’association des couleurs est gratuite et elle t’entoure. Dis comme ça on pourrait croire à une énigme du Père Fouras, je vais donc te laisser quelques secondes de réflexion. Je t’imagine balayer la pièce du regard en te disant : « de quoi ce couillon est en train de me parler ». Deux choses : premièrement ça n’est pas très poli et deuxièmement elle ne t’entoure peut-être pas au moment où tu lis ces lignes. Mea Culpa…

Je parle de la nature ! Voici le contexte : j’étais en promenade le long des côtes Bretonnes au cours de ce que je pourrai qualifier du premier beau week-end de l’année. Je me souviens avoir été frappé de l’harmonie qui se dégageait des paysages que j’avais sous les yeux. Où que je les pose, je trouvais des couleurs se mêlant, se répondant. Il y a avait tout, du contraste ferme et définitif au fondu le plus doux qui soit. 

La bonne nouvelle c’est que les marques qui n’ont pas mis des aveugles à la tête de leurs équipes de création (c’est à dire pas tant que ça paradoxalement) s’en sont également rendues compte et sortent toutes des collections printemps été avec des teintes reprises de ces fameuses couleurs naturelles dont je viens de te faire l’éloge. Parmi mes favorites on retrouve toute la palette des verts qui va l’apaisant vert sauge au dense vert sapin. N’oublions pas les nombreuses couleurs chaudes qui vont par exemple de la timide couleur pêche à l’assertive terracota. Le meilleur dans tout ça c’est qu’elles sont relativement facile à accorder entre elles. Mais comme je ne suis pas avare de bons tuyaux je vais te donner quelques exemples très simples. On va repartir des fameux paysages dont je t’ai parlé plus haut.

Le mal sans remède, mais on peut atténuer les symptômes

On ne va pas y aller par douze chemins pour tourner autour du pot sachant que toutes les routes mènent à Rome. L’été il fait chaud ! Je sais ça peut choquer, j’espère que tu étais assis. Et quand il fait très chaud, quoi qu’on dise, peu importe la couleur ou la matière dont tu te drapes, il n’y a point de salut. Chaque atome de tissu recouvrant ta peau accentue la surchauffe.

Le mal étant incurable, on peut tout même la jouer fine pour atténuer les symptômes de cette maladie appelée : j’ai chaud au slip.

Le remède est sans appel : couleurs claires, coupes amples et matières respirantes. A administrer au patient tous les jours jusqu’à arrêt de la canicule.

Pour les couleurs, il y a tout de même de nombreux choix parmi lesquels tu retrouves évidemment le blanc mais aussi les nombreuses déclinaisons du beige, et les nuances les plus calmes de bleu et de vert.

Pour les coupes, l’idéal sera d’éviter tout ce qui colle trop à la peau. Venant de moi c’est une remarque surprenante puisque ma préférence va très largement aux coupes ajustées. Mais ça sera peut être l’occasion de s’essayer à un autre type de silhouette et qui sait ? De l’apprécier. Si comme moi, tu aimes les coupes ajustées, tu peux commencer par prendre des vêtements un poil plus larges. Les marques ont naturellement tendance à élargir leurs coupes sur les pièces des collections printemps-été. Et enfin pour les matières, tu as le choix de la raison : le lin. L’aspect sec et chiffonné de la matière est la raison exacte pour laquelle tu vas la détester au départ et l’adorer ensuite. (Continuer)

Il pleut… des accessoires

C’est l’été et oh désespoir il pleut… Je parle ici de la pluie d’accessoires qui se déverse sur ton corps et qui te fait déverser des torrents de style emportant dans les flots de la jalousie tous les fâcheux qui auraient la mauvaise idée de jacasser à ton endroit. 

Métaphore douteuse mise de côté, l’été c’est le moment où tu peux accumuler bracelets en tout genre et autres bagues ou colliers. Honnêtement, il y a des tonnes de genres différents allant du bijou ethnique à l’ornement très épuré et premier degré. 

La seule règle, hormis celle d’en porter, c’est qu’il n’y en a pas !

En plus de bijoux tu peux opter pour un élément que j’adore, qui a de la gueule et que pourtant tous les hommes boudent : je parle du bandana et du foulard ! En plus de donner une touche de sophistication ou un trait baroudeur à ta tenue – en fonction de la pièce que tu choisis et de la façon dont tu la noue – ils se révèlent être précieux en cas de brise.

Le paradoxe du porte monnaie 

Tu risques de découvrir à ton corps défendant que pendant la belle saison, il n’a pas que toi qui transpire, ton porte monnaie aussi. 

Eh oui, c’est bien beau les belles matières et les belles teintes mais tout se paye. Le surplus de raffinement que tu vas chercher sur tes pièces typées été se matérialise en écus sonnants et trébuchants. Au final, comme tu as moins de pièce sur le dos, donc à acheter, les comptes s‘équilibrent. Si tu est du genre à te faire une enveloppe pour tes achats sur une année, je te conseille d’avoir un budget quasi équivalent pour le printemps été que pour l’automne hiver.

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